WOOLFY
Il est triste de parler d’un chien qui a laissé un immense vide dans nos cœurs.
Qui ne connaissait pas ce fameux Malamute aux yeux bleu avec un cœur gros comme lui
Né d’un Malamute blanc et d’une petite husky rousse, il avait tout pour être un chien de traîneau.
Mais il en avait décidé autrement chien de garde et de canapé était un rôle qui lui convenait bien mieux.
Peu de personnes se sont approchées de lui sans avoir un instant d’hésitation devant ce molosse de 55 Kg avec des yeux pratiquement blancs et sa robe couleur feu.
Et pourtant c’était un amour de chien lorsque vous le connaissiez
C’était, car le destin a voulu qu’il fut emporté par un Lupus érythémateux disséminé, une saleté de maladie qui nous l’a enlevé bien trop tôt.
Depuis, il repose prés de nous et de ses copains, son image restera toujours gravée dans nos cœurs.
MA PETITE KAREN
Tu es la deuxième à nous abandonner et la douleur est différente mais tout aussi pénible que la disparition de notre WOOLFY.
Nous t’avons eu pas plus grosse qu’un ballon de foot et tu es devenue une belle demoiselle de quarante cinq kg.
Tu avais une façon unique d’appeler les personnes vers toi, leur montrant tes petites quenottes en un fabuleux sourire digne de toi.
C’est avec toi que j’ai connu mes premiers instants de glisse avec ton compagnon de tous les jours que tu laisses bien seul aujourd’hui.
Même ta sœur de haine te pleure tous les jours…
Aucun obstacle ne pouvait t’arreter, ni la boue, ni même les tempêtes de neige… Toujours tu redressais ta petite tête et tu encourageais OUKIOK d’un coup de langue.
Je ne t’oublierais jamais et ce jour plein d’émotion ; ce fameux 22 décembre ou tu as accompagné pour la dernière fois le PERE NOEL restera toujours gravé dans mon cœur.
Tu es partie heureuse sous le regard émerveillé de toutes ces petites frimousses ; tu tremblais de joie et d’espoir ; une dernière caresse t’a maintenue debout.
Maintenant ; ma belle ; repose en paix.
C’est dans mes bras que tu as donné ton dernier souffle ; nos regards se sont croisés une ultime fois ; regard ou tu m’as demandé de te laisser partir.
Envole-toi vers ce paradis blanc ou liberté et joie sont les maitres mots.
Adieu ; ma poupouille.
FLORENCE
HOMMAGE A LAIKA
Toi ma belle Laika qui après des débuts forts difficiles ; jamais tu ne m’as décu. Reine des pistes tu as formé nos sams et ils partent achever leurs dernières courses.
Tu me manqueras à chaque fois que je remonterai sur un traineau et je ne pourrais m’empêcher de te voir courir devant nous. Je te édie ces quelques paroles de BRASSENS un peu modifiée en ton honneur.
Merci pour tous ces moments merveilleux
A toi ma fille et soit heureuse dans votre pays blanc ; joue vec nos regrettés et laisse Karen tranquille.
Laika dans le mauvais temps
Qu’elle avait donc du courage
C’était une petite mala grise
Tous derrière et elle devant
Il n’y avait jamais de beau temps
Dans ce pauvre paysage
Il n’y avait jamais de printemps
Ni derrière et ni devant
Mais toujours elle était contente
Menant meute et traineau
Au travers des pistes et des champs
Tous derrière et elle devant
Le traineau allait poursuivant
Sa belle petite queue sauvage
C’est alors qu’elle était contente
Tous derrière et elle devant
Mais un jour dans le mauvais temps
Un jour qu’elle était si sage
Elle est morte par un éclair blanc
Tous derrière et elle devant
Elle est morte sans voir le beau temps
Qu’elle avait donc du courage
Elle est morte sans voir le printemps
Ni derrière ni devant …
Merci ma belle pour ces instants magiques et heure de gloire nous te ferons honneur sur les pistes ; c’est promis ; pour toi j’y retourne.Aujoud’hui tu pars pour la dernière fois dans le plus beau des attelages .Ensemble avec Oukiok rejoindre Woolf et Karen ; je sais cette fois que vous serez en paix. Bonne ballade ma fille et quand nous ne pourront plus fournir d’efforts nous penserons à vous pour puiser le courage qui ne t’a jamais manqué.
Adieu ; ma Belle
LUDOVIC
KIOK
Tu es parti et tu n’avais pas le droit.
J’épiais le moindre de tes problèmes.
Tu guettais la moindre de mes inquiétudes.
Nos regards se croisaient et je n’avais pas besoin
de parler chien et toi humain pour se comprendre.
Par trois fois je t’ai supplié de vivre ; la
troisième un peu égoïstement ; mais tu l’as encore fait pour moi pendant
quelques semaines. Et puis toi qui ne faisait
jamais de bisous ; tu m’as supplié de te laisser
partir ; la souffrance était là et tu l’as caché comme tu le pouvais ; mais je
savais…Jamais aucun malamute ne
prendra la place dans mon cœur qui s’est un peu
éteint avec toi. Même ton fils ; ta réplique vivante n’est et ne sera jamais
toi.
Toi seul savais sauver notre repas contre trois
terribles malamutes ; à neuf mois à peine.
Toi seul savais comprendre mes angoisses et
pouvais arrêter un kart avec plein de samoyèdes par amour pour moi.
Tu as franchis une rivière malgré ta phobie de
l’eau ; et cela tu l’as encore fait par amour pour moi.
Tu as franchis les bois noirs du FOREZ emmenant ta
maitresse et KAREN toutes deux extenuées ; et cela tu l’as encore fait pour
moi.
Merci encore pour tous ces moments de bonheur car
il ne me reste plus que ces souvenirs.
Tu es parti avec ton amie LAIKA ; patte dans la
patte ; tête contre tête.
Quel cruel destin.
Nous étions trois à t’accompagner dans ton dernier
voyage : Ton fils UMIAK t’a dit au revoir à sa façon nous tordant un peu plus le
cœur ; et puis ton maitre et
moi avec nos larmes.
Tu n’avais pas le droit de me laisser ; ou du
moins pas tout de suite ; pas si vite.
Je n’étais pas prête .Peut être ne l’aurais-je
jamais été.
Maintenant je n’ai plus que quelques poils et des
images pour me consoler.
Pars rejoindre ta meute dans ce beau paradis ou
j’espère un jour te retrouver pour continuer nos folles randonnées
Bisous mon KIOKOUNOU d’amour ; je t’aime et
t’aimerai toujours
OUKIOK
FLORENCE ; toutes les années ne pourront effacer
la peine pour la perte d’un ami .Je sais qu’OUKIOK et toi c’est une grande
histoire d’amour entre vous.
Flo et kiok ne faisaient qu’un ; je connais très
bien ce lien et rien ne peut le remplacer.
Une amie ; SANDRINE.
En mémoire de M’OUKIOK, Le loup noir.
Un beau jour ou peut être une nuit
Prés d’un lac tu t’étais endormie
Quand soudain dans un souffle de vent
Et venant de nulle part
Surgit un beau loup noir
Son regard sur toi s’est posé
Lentement tu le vis s’avancer
Prés de toi qui l’avais tant rêvé
Comme tombé du ciel
Le loup vint se coucher
Son regard profond et mystérieux
Son pelage aux couleurs de la nuit
A son front brillant de mille feux
Le loup roi envoutant
Portait un diamant blanc
Son museau a effleuré ta joue
Dans ta main il a glissé son cou
C’est alors que tu l’as reconnu
Surgissant du passé
I l t’était revenu
Dis le loup oh dis emmène-la
Retournez au pays d’autrefois
Comme avant dans ses rêves d’enfant
Pour cueillir en tremblant
Des médailles ; des étoiles
De tous temps il menait ton traineau
Jusqu’au bout le plus fier le plus beau
Communiant quelque soit le défie
Rien n’aurait pu briser
Votre complicité.
Le loup noir dans un souffle de vent
Prit son vol pour regagner le ciel
Quatre poils aux couleurs de la nuit
Une larme ; une tristesse infinie
Tu avais froid il ne restait plus rien
Le loup t’avait laissée
Seule avec ton chagrin
Un beau jour ; ou peut être une nuit
Prés d’un lac tu seras endormie
Quand soudain en l’un de ses enfants
Et venant de nulle part
Reviendra le loup noir
De nouveau réunis sur cette terre
De nouveau tes yeux pétilleront
En mémoire de son père
Le loup prince médaillé
Fera votre fierté.
Ma FLORENCE ; ton kiok de là-haut veille sur toi ;
dans tes songes il se glisse ; et un jour je l’espère en voyant un p’tit loup
descendant de KIOK et peut être
même d’UMIAK ; tu sauras dans ton cœur que c’est
l’âme de ton KIOK qui est revenu pour toi .Tu le sauras au premier regard et
prés de toi toute la vie durant
il veillera sur sa famille
EMILIE
OURAL DE MARRACKSI
Et voilà une fois encore c’est une décennie de
souvenirs qui fait mal. Reste aujourd’hui une boule blanche dans nos têtes et
dans nos cœurs, petite boule venue des fins fonds de Saint Settier.
Notre premier samoyède est arrivé chez nous
accompagné de son frère de lait OURASK.
Comme ce dernier c’était une bête de travail
toujours droit devant ; rien ne l’arrêtait ni le lac de SAINT PARDOUX ni les
bois noirs des CRETES DU FOREZ.
Mais un traumatisme venu à l’âge sensible lui a
modifié son caractère et d’un samoyède bien dans sa tête il est devenu peureux.
Mal dans sa peau il n’était bien
nul part sauf à l’abri dans sa cage le faisant
vieillir plus rapidement car d’incessants aller retour rythmaient sa vie mis à
part les petites corrections sans gravité
qu’il infligeait à son petit frère. Mis à part
cela il pouvait être beau lorsqu’il était bien toiletté avec (le pauvre) les
quelques balafres que je lui occasionnais avec
la paire de ciseaux mais il était tellement gentil
que même là il ne disait rien et me regardait avec ses petits yeux plein
d’amour.
Qu’il est difficile de faire euthanasier son chien
pour lui éviter une souffrance morale et non physique et une telle décision je
ne la souhaite à personne…
Ce n’est pas NE PAS AIMER SON CHIEN mais bien au
contraire l’adorer car lorsqu’il n’est plus là ; lui ne souffre plus mais laisse
des maitres inconsolables avec
les souvenirs d’un beau chien et non d’un cadavre
ambulant et nauséabond.
BON RUN MON OURAL .rejoins tes copains de meute et
poursuis tes folles randonnées avec eux dans ce beau paradis blanc qu’est le
votre.
ERLY DEL BIAGIO DITE EBAIKA
Etoile parmi les étoiles, tu es partie trop
tôt.
Tu avais tout pour être parfaite mais le destin en
a décidé autrement.
Petite perle tu étais et je n’ai pas su te
protéger jusqu’au bout.
Tu n’as pas eu la patience d’attendre tes petits
copains et à rejoins nos autres disparus.
Tu devenais de plus en plus belle, de plus en plus
gentille, la petite mala parfaite que l’on attendait ton maitre et moi.
Même pas un mois et tu nous montrais déjà ton
sourire, tes petits yeux pleins de malice nous appelaient.
Tu venais vers tous le monde, hommes et chiens
confondus et nous montrais ton petit ventre rose pour que l’on te fasse des
bisous.
Excellente footballeuse et nageuse, tu étais une
vraie petite italienne.
Tu reposes maintenant au dessus d’OUKIOK et de
LAIKA nos deux chiens de cœurs et qui te surveillent de là haut pour que plus
jamais tu ne refasses de bêtises.
Je suis sure que tu serais devenue une championne
et tu nous laisses en pleurs et pleins de bons souvenirs.
ADIEU MA PETITE PRINCESSE